LÕenfant gueri du cancer

 

DÕaprs un exposŽ du Dr Jean Michon

Chef du dŽpartement dÕOncologie PŽdiatrique de lÕInstitut Curie

PrŽsident du rŽseau dÕhŽmatologie et dÕoncologie PŽdiatrique dÕIle de France (RIFHOP)

SŽance de FMC du 16 septembre 2010

 

1.  GenŽralitŽs

Les cancers de lÕenfant prŽsentent des caractŽristiques propres qui les distinguent des tumeurs de lÕadulte. Les tissus tumoraux de lÕenfant prŽsentent souvent des similitudes avec les tissus embryonnaires et fÏtaux. De plus, des arrts spontanŽs de la croissance tumorale sont par ailleurs observŽs dans certains types de tumeurs de lÕenfant (hŽmangiomes, neuroblastomes de stade IV, rŽsidus nŽphrogŽniques) pouvant faire Žvoquer un arrt programmŽ de cette croissance.

Une mme tumeur maligne peut prŽsenter des composantes pluritissulaires faisant Žvoquer la notion de cellules souches pluripotentes ˆ leur origine.

Les cancers de lÕenfant se dŽveloppent prŽfŽrentiellement au dŽpend dÕorganes ou de tissus en dŽveloppement ou ˆ forte croissance.

2.  Quelques chiffres sur les cancers survenant pendant lÕenfance

2.1.     EpidŽmiologie

2.1.1. Les chiffres

Les cancers de lÕenfant sont des maladies rares et ne reprŽsentent quÕun pourcent de lÕensemble des nŽoplasies. Cependant, chaque annŽe environ 1 500 enfants de moins de 15 ans sont atteints par ces pathologies en France.

 

Incidence / million dÕenfants <15 ans

110 ˆ 150 nouveaux cas

Risque de survenue < 15 ans

1/600

Risque de survenue  < 25 ans

1/285

% des dŽcs pŽdiatriques (< 15 ans)

10 %

MortalitŽ < 15 ans pays dŽveloppŽs

2me rang aprs les accidents

Adultes (16-44 ans) guŽris dÕun cancer dans lÕenfance

1/800

 

2.1.2. Quel ‰ge ?

Toutes les Žtudes montrent deux pics dÕincidence, de la naissance ˆ 3 ans et de 15 ˆ 20 ans.

Les cancers de lÕenfant sont en augmentation sensible, 1 ˆ 3 % par an, dans les dernires dŽcennies ˆ la fois en Europe et en AmŽrique du Nord.

En France, la progression est forte chez les enfants de moins de 5 ans, un peu moins marquŽe chez ceux de 5-9 ans et chez ceux de 10-14 ans. De plus, la progression est un peu plus marquŽe chez les garons dont le taux dÕincidence a progressŽ de 1,4% par an [0,3 ; 2,6] que chez les filles dont le taux a progressŽ de 0,9% par an [-0,4 ; 2,2].

Ces donnŽes sont prŽsentŽes sur le graphe suivant (Lancet 2004; 364: 2097–105).

.

 

2.1.3. Quelles localisations ?

Une rŽpartition, en termes de localisation de cancer totalement diffŽrente.

LÕincidence des principales localisations ˆ partir de 2 registres nationaux-(2000-2003) est de 1600 cas nouveaux par an, 900 cas chez les garons et 700 cancers chez les filles.

En termes dÕincidence annuelle de type de cancer, les chiffres sont les suivants :

á      HŽmopathies malignes : 40%

o   LeucŽmies : 460 cas/ an, surtout lymphoblastiques affectant la lignŽe B

o   Lymphomes : 185 cas/an (deux fois plus frŽquents chez les garons)

á      Tumeurs solides

o   Tumeurs systme nerveux : 500 cas/an

o   Tissus mous : 105 cas/an

o   Neuroblastomes : 95 cas/an

o   OstŽosarcomes : 85 cas/an

o   Autres : 175 cas/an dont 50 rŽtinoblastomes

A titre dÕillustration, le tableau ci-dessous prŽsente les principaux cancers en 2003 chez les Franciliens de moins de 15 ans

 

Cancers IDF en 2003

Garons

Filles

Nombre total

Taux standardisŽ pour 100 000 enfants

N=192

16,8

N=135

12,3

LeucŽmies

LNH

Tumeurs SNC

Cancers du rein

Autres cancers

23 %

17 %

16 %

9 %

35 %

22 %

13 %

17 %

8 %

40 %

LՎvolution des taux dÕincidence (chiffres de lÕIle de France)

Le taux dÕincidence des leucŽmies est stable pour les deux sexes.

Les lymphomes malins sont en progression chez les garons (+3,8% par an [0,6 ˆ 7,2]) mais quasiment stables chez les filles (+0,6% par an [-4,4 ˆ 5,8].

Les tumeurs du systme nerveux central augmentent plus fortement chez les filles (+2,4% par an [-0,8 ˆ 5,7]) que chez les garons (+1,3% par an [-1,5 ˆ 4,1]).

Le cancer du rein est en progression chez les enfants des deux sexes et chez les filles, le taux dÕincidence de ce cancer dŽpasse celui des lymphomes non hodgkiniens depuis le dŽbut des annŽes 90.

Les Òautres sitesÓ, qui regroupe tous les autres cancers, est Žgalement en progression notamment chez les garons (+1,6% par an [0,4 ˆ 2,8]).

 

Source: ƒpidŽmiologie des cancers chez lÕenfant de moins de 15 ans en ële-de-France - Observatoire rŽgional de santŽ d'ële-de-France (Judith Dulioust, Philippe PŽpin, Isabelle GrŽmy)

2.2.     Quelles localisations en fonction de lՉge ?

La rŽpartition par sous-type de tumeur  en fonction des classes dՉge et prŽsentŽe dans le tableau ci-dessous (Lancet 2004; 364: 2097–105).

 

 

2.3.     Le pronostic

2.3.1. La mortalitŽ

Il y a de 300 ˆ 350 dŽcs/an par cancer entre 0 et 15 ans. CÕest la 2me cause de mortalitŽ entre 1 et 15ans aprs les accidents.

Ce taux est globalement en baisse, sauf pour les tumeurs cŽrŽbrales. Il est passŽ de 5,5 ˆ 3,2 dŽcs par an pour 100 000 enfants de moins de 15 ans entre 1981 et 2002, enregistrant une baisse annuelle moyenne de 2,6%. Cependant, depuis une dizaine dÕannŽes, ce taux est en plateau.

Les taux de mortalitŽ chez les Franciliens ‰gŽs de moins de 15 ans est de 3,2 dŽcs annuels pour 100 000 enfants [2,7 ; 3,6].Ce taux est de 3,4 chez les garons [2,8 ; 4,0] et de 2,9 chez les filles [2,3 ; 3,5].

Les tumeurs du systme nerveux central et les leucŽmies sont les principales causes de dŽcs par tumeurs chez les moins de 15 ans. Les tumeurs du systme nerveux central sont ˆ lÕorigine de prs dÕun tiers des dŽcs par tumeur chez lÕenfant.

2.3.2. La survie

La survie globale est passŽe, pour la pŽriode 1987-1992 de 71 ˆ 77 % pour la pŽriode 1996-1999. La survie ˆ dix ans par localisation est la suivante chez les enfants de moins de 15 ans :

á      HŽmopathies malignes

o   LeucŽmies : 71 % (LAM : 50 %)

o   Lymphomes : 87 % (NHL : 75 %)

á      Tumeurs solides

o   SNC : 61 % (de 43 ˆ 75 %)

o   SNS : 68 %

o   Tissus mous : 65 %

o   Neuroblastomes : 86 %

o   OstŽosarcomes : 64 %

o   RŽtinoblastomes : 97 %

Le taux de dŽcs iatrognes prŽcoces (<5ans) est, lui aussi, en baisse passant de 8 % en 1987 ˆ 4 % en 1999.

Ces chiffres doivent tre nuancŽs car sÕil y 90% des survivants ˆ 5 ans guŽris, le risque pour ces enfants de dŽvelopper un second cancer dans les 25 ans est multipliŽ par de 4 ˆ 6 fois.

Bien quÕil nÕy ait pas de risque accru de malformations ou cancers ˆ la gŽnŽration suivante, il existe un risque supŽrieur dans la fratrie, surtout pour les leucŽmies prŽcoces

2.3.3. Des inŽgalitŽs persistentÉ

Enfin, il y a plus de survivants dans les pays plus avancŽs au plan Žconomique, comme le montre les courbes suivantes (Lancet 2004; 364: 2097–105).

 

3.  Plus de survivants : enjeux sur des organes en croissance

3.1.     Le contexte

LÕamŽlioration du taux de guŽrison des patients atteints de cancer dans lÕenfance implique que de plus en plus de patients considŽrŽs comme guŽris doivent tre pris en charge en mŽdecine dÕadulte, souvent en mŽdecine interne, pour surveillance, prise en charge de sŽquelles, ou pour des problmes de santŽ intercurrents. Au moins un jeune adulte de 21 ans sur 1000 est un survivant de cancer de lÕenfance! La rŽsultante est quÕil faut poursuivre lÕamŽlioration de la survie et limiter la toxicitŽ des traitements.

3.2.     IntŽrt d'un suivi ˆ long terme

Le suivi de ces anciens malades comporte des examens de surveillance de la maladie, qui sÕespacent avec le temps qui passe aprs lÕarrt du traitement, des examens de surveillance des Žventuelles sŽquelles physiques et physiologiques (croissance, audition, apprentissagesÉ) et une dŽtection des Žventuelles consŽquences psychosociales de la maladie, parfois tardives. Enfin, il est utile, chez lÕancien malade devenu jeune adulte, de reprendre toute son histoire avant de lui donner les conseils de surveillance ˆ long terme, et dÕhygine de vie.

Le suivi ˆ long terme, alors que les patients sont souvent considŽrŽs comme guŽris, a plusieurs objectifs.

á      L'un d'eux consiste ˆ dŽpister une Žventuelle rŽcidive tardive de la maladie. Mme si les rechutes sont rares aprs ce dŽlai, elles expliquent 75 % des dŽcs survenant 5 ˆ 10 ans aprs le diagnostic et 35 % des dŽcs aprs 10 ans de recul.

á      LÕautre est la dŽtection de la survenue Žventuelle d'effets secondaires tardifs aprs les traitements.

3.3.     Les sŽquelles les plus frŽquentes

Les plus frŽquentes, sont de nature endocrinienne, dŽficit en hormone de croissance, hypothyro•die, dŽficit gonadique. Ensuite, on retrouve

á      Des sŽquelles orthopŽdiques pour les patients traitŽs pour tumeurs osseuses ou neuroblastomes (cyphoscoliose, amyotrophie, ankyloses, inŽgalitŽ de longueur des membres infŽrieurs, É)

á      Des sŽquelles neurologiques ou psychiatriques, parfois associŽes

á      Des sŽquelles cardiaques (myocardiopathies post-anthracyclines)

á      Des seconds cancers

3.4.     La chimiothŽrapie

3.4.1. Les anthracyclines & le coeur

La famille

Cette famille de substances intercalantes comprend la daunorubicine (CŽrubidine/Daunoxomeª), Doxorubicine/adriamycine (Adriblastineª, Caelyxª), Žpirubicine (Farmorubicineª), idarubicine (Zavedosª), pirarubicine (ThŽprubicineª) et les anthracnediones, mitoxantrone (Novantroneª)

La toxicitŽ ˆ long terme

Toute cette famille de mŽdicaments est associŽe ˆ une toxicitŽ cardiaque dose-dŽpendante ds la premire administration en raison dÕune rarŽfaction des fibres myocardiques quÕelle induit.

3.4.2. Les alkylants

La famille

Les agents alkylants forment, aprs mŽtabolisation et formation d'ions carbonium trs rŽactifs, des liaisons covalentes avec les acides nuclŽiques.

Cette famille comprend

á      Les moutardes azotŽes, mechlorŽthamine (Caryolysineª), cyclophosphamide (Endoxanª), ifosfamide (Holoxanª), melphalan (AlkŽranª), chlorambucil (Chloraminophneª), l'hexamŽthylmŽlamine (Hexastatª), le busulfan (MylŽranª) ou la dacarbazine (DŽticneª) ou la procarbazine (Natulanª)

á      Les nitroso-urŽes, comme la lomustine

Les effets secondaires ˆ long terme

Ils sont responsables dÕune diminution de la fertilitŽ presque constante et augmente le risque de leucŽmies secondaires

3.4.3. LՎtoposide

Il bloque la synthse de la cha”ne ADN par inhibition des topoisomŽrases II, mais aussi par un blocage fonctionnel des mitochondries.

Il est associŽ ˆ un risque de leucŽmies secondaires.

3.5.     La radiothŽrapie

3.5.1. LÕIrradiation du SNC

Le contexte

La toxicitŽ radio-induite du systme nerveux central est expliquŽe selon deux modles physiopathologiques : lÕhypothse parenchymateuse  (absence de rŽgŽnŽration des oligodendrocytes et une dŽmyŽlinisation de la substance blanche) et lÕhypothse vasculaire (dommages vasculaires radio-induits responsables dÕune ischŽmie et donc dÕune nŽcrose secondaire de la substance blanche

Le systme nerveux central est un tissu ˆ faible renouvellement cellulaire. Dans les tissus ˆ faible taux de prolifŽration, le principal mŽcanisme de lutte contre les dommages radio-induits est la rŽparation des lŽsions de lÕADN. Contrairement aux tissus ˆ renouvellement rapide, le mŽcanisme de repopulation pendant lÕirradiation est peu important, il survient aprs une longue pŽriode de latence. Cela explique pourquoi des consŽquences tissulaires sont observŽes des mois ou des annŽes aprs la radiothŽrapie, lorsque les cellules se diffŽrencient et meurent lors de leur division cellulaire.

La toxicitŽ limitante de lÕirradiation cŽrŽbrale est sa neurotoxicitŽ tardive, qui peut tre responsable dÕune dŽgradation neurocognitive, dÕune nŽcrose cŽrŽbrale, dÕune leucoencŽphalopathie ou dÕatteintes vasculaires.

Les troubles endocriniens

Le systme hypothalamo-hypophysaire peut tre atteint de faon transitoire ou dŽfinitive au cours dÕirradiations cŽrŽbrales ou portant sur la base du cr‰ne. Ces atteintes portent essentiellement sur lÕhormone de croissance. Lorsque le dŽficit est profond, il est ˆ lÕ origine dÕun trouble de croissance sÕaccentuant avec le temps sÕil nÕest pas corrige.

Les troubles neuro-cognitives

Ce sont des dŽgradations des fonctions supŽrieures constatŽes par rapport ˆ une population de sujets sains. Cette dŽgradation se manifeste de faon variable selon les individus par des troubles de lÕattention, de la mŽmoire, de la motricitŽ ou un ralentissement psychomoteur. Chez les enfants, la toxicitŽ neurologique tardive radio-induite est dose-dŽpendante et dÕautant plus sŽvre que la radiothŽrapie est dŽlivrŽe avant cinq ans, quand les tissus nerveux sont encore en cours de dŽveloppement

3.5.2. lÕIrradiation en gŽnŽral

Elle est responsable de seconds cancers. Il peut sÕagir de tumeurs osseuses dans le cas de rŽtinoblastome ou de tumeur Ewing.

Dans le cas dÕirradiation thoracique (maladie de Hodgkin), il existe une atteinte des bourgeons mammaires et une augmentation du risque de cancer du sein. Elle est fonction de la dose reue. Dans lՎtude EURO2K, 57 cancers du sein ont ŽtŽ observŽs chez 1871 survivantes ˆ 5 ans dÕun cancer solide de lÕenfant.

3.6.     Les complications cardiAques

Les pathologies cardiovasculaires sont les causes non cancŽreuses les plus frŽquentes ˆ trs long terme aprs traitement dÕun cancer de lÕenfant. Le risque de dŽcs global est huit fois plus ŽlevŽ que dans la population gŽnŽrale.

Le risque de dŽcs dž aux maladies cardiaques augmente avec, la dose dÕanthracyclines, et lÕadministration des agents alkylants et/ou de vinca alcalo•des.

De mme, ce risque augmente fortement avec la dose de rayonnement reu au cÏur ; il est 14,5 (95 % IC : 2–291) fois plus ŽlevŽ chez les patients ayant reu une dose au cÏur entre 5 et 15 Gy par rapport aux patients nÕayant pas ŽtŽ exposŽs.

La radiothŽrapie augmente le risque de dŽcs par maladies vasculaires, en particulier lorsque le cerveau a reu des hautes doses de  rayonnement.

3.7.     Les autres complications

Les problmes post-chirurgicaux et post-tumoraux, soit de type neurologique soit de type orthopŽdique sont ˆ prendre en compte et ˆ suivre.

3.8.     quid de la guŽrison psychique du cancer ?

Le cancer impose aux enfants un traumatisme psychique Žnorme qui nŽcessite sa prise en compte par lÕensemble de lՎquipe soignante, mais Žgalement des soins psychiques spŽcialisŽs, parfois brefs, parfois au long cours.

LÕintervention psychiatrique Žvalue les dŽfenses psychiques de lÕenfant, ses angoisses, dՎventuels sympt™mes dŽpressifs, mais Žgalement la survenue de difficultŽs scolaires et de difficultŽs de communication entre les diffŽrents membres de la famille (parents, enfant, fratrie).

Il nÕest pas rare que lՎquilibre affectif du couple parental soit mis ˆ mal et que les membres de la fratrie du malade, laissŽe pour compte, aillent mal.

4.  Conclusion

Les axes suivis pour amŽliorer la quantitŽ et la qualitŽ de la survie sont les suivants :

á      AmŽlioration de la documentation des sous-types des maladies, comme pour le neuroblastome

o   Ç DŽsescalade È pour les meilleurs cas sur la base dÕun diagnostic molŽculaire prŽcoce

o   Ç Escalader È pour les moins bon cas (signature gŽnomique : quasi au point)

á      Explorer, comme en oncologie adulte, les voies de signalisation pour cibler les cellules tumorales


 

Annexe I

 

Organes

Types de complications

Agents en cause

Facteurs favorisants

CÏur

Cardiomyopathie congestive

Anthracyclines, cyclophosphamide

RadiothŽrapie mŽdiastin

Dose cumulative ŽlevŽe, jeune ‰ge

Poumons

Fibrose

BlŽomycine, busulfan, BCNU

RadiothŽrapie

Dose cumulative ŽlevŽe

Rein

Tubulopathie, HTA, insuffisance rŽnale

RadiothŽrapie

Ifosfamide, cisplatine

Rein unique ou nŽphrectomie, autres

Vessie

Fibrose

Cyclophosphamide, ifosfamide

RadiothŽrapie

mŽdicaments nŽphrotoxiques

Gonades

Hypogonadisme

Alkylants

Plus important chez les garons, dose ŽlevŽe

MŽnopause prŽcoce chez les femmes, hypofertilitŽ

RadiothŽrapie (gonades et/ou encŽphale)

 

PubertŽ, croissance staturo-pondŽrale

PubertŽ prŽcoce

RadiothŽrapie encŽphale

Jeune ‰ge

DŽficit en hormone de croissance, obŽsitŽ

CorticothŽrapie

 

Thyro•de

Hypo- ou hyperthyro•die

RadiothŽrapie

 

Appareil locomoteur

SŽquelles motrices

Chirurgie

Jeune ‰ge (troubles de la croissance osseuse)

DŽformations musculo-squellettiques

RadiothŽrapie

 

OstŽopŽnie

CorticothŽrapie

 

NŽcrose aseptique

 

 

SNC

Troubles cognitifs

RadiothŽrapie encŽphale

Dose ŽlevŽe et jeune ‰ge

SNP

Neuropathies sensitives

Cisplatine

Dose dŽpendant

 

DŽficit auditif

 

 

Yeux

Cataracte

RadiothŽrapie

CorticothŽrapie

Busulfan

 


 

Annexe II

RŽseau d'Ile-de-France d'HŽmatologie-Oncologie PŽdiatrique (RIFHOP) PrŽsentation

ONCORIF est le rŽseau rŽgional de cancŽrologie dÕële-de-France crŽŽ en 2006.

Il fŽdre lÕensemble des acteurs de la cancŽrologie en ële-de-France dans le but de favoriser une prise en charge du cancer de qualitŽ, globale et homogne dans la rŽgion.

Il associe les rŽseaux de cancŽrologie, les rŽseaux de soins palliatifs, les fŽdŽrations hospitalires, les centres franciliens de lutte contre le cancer, l'AP-HP, les mŽdecins libŽraux (URML) et les usagers (CISS).

Missions

ONCORIF a un r™le transversal de coordination, de valorisation et mise en cohŽrence des actions, de recueil dÕinformations et de centre de ressources :

Il fŽdre lÕaction des rŽseaux territoriaux et thŽmatiques gr‰ce ˆ des actions de communication, de mise ˆ disposition de ressources et de partage d'expŽriences entre rŽseaux,

Il diffuse les rŽalisations faites par ces rŽseaux : fiches mŽdicaments, guidesÉ

Il rassemble des informations pratiques sur la cancŽrologie francilienne : liste des Centres de Coordination en CancŽrologie (3C), des rŽunions de concertation pluridisciplinaire (RCP), des formations, etc...

Il produit des ressources et des outils de communication communs : rŽfŽrentiels, DCC, site InternetÉ

Il est financŽ par la Mission RŽgionale de SantŽ (MRS) et soumis aux recommandations de lÕInstitut National du Cancer.

CoordonnŽes

ONCORIF

3/5 rue de Metz - 75010 Paris

TŽl : 01 48 01 90 20

Fax : 01 48 01 98 30

E-mail : contact@oncorif.fr

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