E.P.U. 95 Montmorency
Formation Mdicale Continue du Val d'Oise
ASSOCIATION
AMICALE DÕENSEIGNEMENT POST UNIVERSITAIRE DE LA REGION DE MONTMORENCY
Le
conseil en oncogntique
Pour
qui, par qui, quand et comment annoncer les rsultats ?
DÕaprs
une confrence du Dr B. Buecher
HEGP & Institut Curie - Paris
Sance du 15 mai 2008
Elle concerne
4
Les
cancers mammaires Ç hrditaires È reprsentent environ 5 % de
lÕensemble des cancers du sein
4
Les
cancers colorectaux Ç hrditaires È qui, eux aussi reprsentent de lÕordre de 5 % de lÕensemble
des cancers colorectaux.
Ce sont, de ce fait, des maladies rares mais
dont le risque de dvelopper un cancer est trs lev. De ce fait une stratgie
de dpistage adapte au niveau de risque doit tre mise en place. Cela
implique :
4
Des
modalits thrapeutiques particulires,
4
La
mise en Ïuvre, selon les cas dÕune chimioprvention,
4
Un
dpistage chez les individus risque sous forme dÕun test pr-symptomatique.
En pratique, deux groupes de situations
peuvent amener demander une consultation dÕoncogntique.
Il peut sÕagir dÕun phnotype caractristique
comme, par exemple, une polypose rectocolique.
Elle peut aussi tre propose face une
agrgation familiale de cancers gntiquement lis et/ou un jeune ge au(x)
diagnostic(s).
Ce peut tre en cas de manifestations
phnotypiques associes satellites ou au premier plan.
Dans ce cas, il sÕagit dÕindividus Ç
risque È issus dÕune famille avec mutation identifie et pour lesquels est
mis en Ïuvre un certains nombre des tests pour aboutir un diagnostic pr-symptomatique
Les syndromes hrditaires caractriss par
une agrgation familiale dÕun ou de deux types tumoraux principaux,
rvlation relativement tardive
(non pdiatrique),
Les syndromes hrditaires associs une
augmentation du risque de diffrents cancers associe ou non des atteintes
viscrales multiples, de rvlation prcoce, ventuellement pdiatrique, comme
par exemple au cours du syndrome de Li-Fraumeni, de la maladie de Von Hipple
Lindau ou dans les noplasies endocriniennes multiples (NEM)
Les syndromes hrditaires complexes avec
atteintes multi-viscrales, associs une augmentation du risque de certains
cancers, comme dans le cas de la neurofibromatose de Recklinghausen ou lÕataxie
tlangiectasique, etc.
Le Ç spectre troit È du syndrome
comporte lÕun des cinq types de tumeurs suivants :
4
DÕun
sarcome des tissus mous : rhabdomyosarcome, Liomyosarcome, liposarcome, fibrosarcome
4
Un
ostosarcome
4
Une
tumeur crbrale : glioblastome, mdulloblastome, pendymome, une tumeur
des plexus chorodes
4
Un
corticosurrnalome
4
Un
cancer du sein pr-mnopausique
Ce spectre peut tre largi certaines
tumeurs appartenant peut-tre au spectre, comme une leucmie, un lymphome, un
cancer gastrique, une tumeur germinale gonadique et parfois aussi aux cancers
colorectaux et bronchiques
Elle de transmission autosomique dominante
lie une mutation du gne NF1. Elle se manifeste par :
4
Des
anomalies oculaires : nodules de Lisch,
4
Des
taches Ç caf au lait È,
4
Des
neurofibromes,
4
Un
gliome du nerf optique.
Les risques tumoraux associs sont :
4
Une
tumeur maligne des gaines nerveuses, ou schwannome,
4
Un
phochromocytome,
4
Un
carcinome mdullaire de la thyrode,
4
Une
tumeur endocrine pancratique.
Il sÕagit des syndromes hrditaires
caractriss par une agrgation familiale
dÕun ou de 2 types tumoraux principaux, rvlation relativement
tardive (non pdiatrique).
Une composante hrditaire doit tre voque
dans les cas suivants :
4
DÕune
agrgation familiale dÕun mme type de cancers ou de cancers gntiquement
associs, dans une mme branche parentale
4
DÕatteintes
multiples et/ou bilatrales (sein, ovaires, rein, etc.), synchrones ou
mtachrones chez un individu donn,
4
DÕun
diagnostic un ge inhabituel, jeune,
4
LÕexistence
de manifestations phnotypiques associes,
4
La
prsence dÕun phnotype tumoral.
4
Cancer
du clon + cancer de lÕendomtre : HNPCC / syndrome de Lynch ;
mutations MLH1, MSH2, MSH6,
4
Cancer
du sein + cancer de lÕovaire : mutation BRCA1 :BRA2,
4
Agrgations
familiales de cancers du sein et de lÕovaire : BRCA
4
Agrgations
familiales de cancers colorectaux
o
Formes
polyposiques : APC; MYH,
o
Formes
non polyposiques (HNPCC) :
MLH1; MSH2; MSH6; PMS2,
4
Agrgations
familiales de cancers gastriques : CDH1,
4
Formes
familiales de rtinoblastomes : RB,
4
Formes
familiales de mlanomes : CDKN2A; CDK4,
4
Noplasies
endocriniennes multiples (NEM)
o
NEM
de type 1 (NEM1)
o
NEM2
et CMT familial (RET)
4
Formes
familiales phochromocytomes/paragangliomes : SDH
4
Syndrome
de Li-Fraumeni: TP53
4
Agrgations
familiales de cancers gastriques, surtout de type intestinal,
4
Agrgations
familiales de cancers pancratiques,
4
Agrgations
familiales de cancers prostatiques.
Ce risque, par tranche dÕge chez les femmes
avec mutation du gne BRCA1 ou BRCA2 est prsent dans le tableau ci-dessous
(Antoniou et al.
Am J Hum Genet 2003; 72: 1117-1130).
Tranche
dÕge |
Incidence annuelle pour la tranche dÕge (%) |
Incidence cumule (valeur suprieure de la tranche dÕge - %) |
||
BRCA1 |
BRCA2 |
BRCA1 |
BRCA2 |
|
20-24 ans 25-29 ans 30-34 ans 35-39 ans 40-44 ans 45-49 ans 50-54 ans 55-59 ans 60-64 ans 65-69 ans |
0,02 0,11 0,74 1,59 2,92 4,28 2,65 3,01 2,70 2,96 |
0,02 0,12 0,36 0,78 0,91 1,34 1,76 2,00 2,17 2,38 |
0,08 0,52 3,48 9,84 21,52 38,64 49,24 61,28 72,08 83,92 |
0,08 0,56 2,00 5,12 8,76 14,12 21,16 29,16 37,84 47,36 |
Ce tableau montre que le risque cumul est
diffrent entre les deux types de mutations. Le risque associ une mutation
BRCA1 tant trs nettement suprieur une mutation de type BRCA1. De plus,
dans le premier cas, lÕapparition des tumeurs est beaucoup plus prcoce.
BRCA2 |
BRCA2 |
4
Agrgation familiale 4
Cancer ovarien moins frquent (10 %) 4
Corrlation gnotype-phnotype : zone OCCR (ovarian cancer
cluster region) 4
Spectre tumoral plus large : mlanome ?, pancras 4 Age de survenue plus tardif |
4
Agrgation familiale 4
Spectre tumoral : sein (83%) / ovaire (40%) 4
Age de survenue prcoce 4
Pas de corrlation gnotype-phnotype 4
Tumeurs primitives multiples : o Bilatralit o Association cancers seins-ovaires |
Le risque cumul 10 ans pour une mutation
BRCA est de 32% (3%/an). Le risque cumul 10 ans pour une mutation BRCA2 est,
moindre : 24,5% (0.7%/an).
Rfrence : Metcalfe et al.
J Clin Oncol 2004; 22: 2328-2335
Le risque de cancer ovarien par tranche dÕge
chez les femmes avec mutation du gne BRCA1
Tranche dÕge |
Incidence annuelle pour la tranche dÕge (%) |
Incidence cumule (valeur suprieure de la tranche dÕge - %) |
||
BRCA1 |
BRCA2 |
BRCA1 |
BRCA2 |
|
20-24 ans 25-29 ans 30-34 ans 35-39 ans 40-44 ans 45-49 ans 50-54 ans 55-59 ans 60-64 ans 65-69 ans |
0,001 0,002 0,18 0,28 0,87 1,49 0,96 1,19 2,26 2,49 |
0,001 0,002 0,004 0,01 0,08 0,14 0,60 0,75 0,38 0,42 |
0,004 0,01 0,73 1,8 5,3 11,3 15,1 19,9 28,9 38,9 |
0,004 0,01 0,03 0,07 0,39 0,95 3,35 6,35 7,87 9,55 |
Elles sont relativement consensuelles :
4
³
3 cas de cancers du sein dans une mme branche parentale
4
2
cas de cancers du sein si:
o
Un
diagnostic < 40 ans ou 1 diagnostic < 50 ans & 1 diagnostic < 70
ans
o
Chez
2 femmes apparentes au 1er degr, ou au 2nd degr si lÕintermdiaire est un
homme,
4
1
cas de cancer du sein si:
o
Un
diagnostic un ge ² 35 ans,
o
Sexe
masculin (?)
o
Une
histologie mdullaire (taux de mutation > 90%),
o
Une
association un cancer de lÕovaire (mme individu ou apparent).
4
Une
agrgation familiale de cancers de lÕovaire
Il faut, de plus, tre trs prudent chez les
femmes dÕorigine juive Ashknaze, dont le risque est significativement plus
lev.
Il faut, aussi, faire attention
4
Aux
petites fratries et aux fratries ne comportant pas ou peu de femmes
4
Aux
possibles associations tumorales : mlanome, prostate, pancras, vocateur
dÕune mutation BRCA2.
4
A
certains phnotypes tumoraux surreprsents :
o
Carcinomes
canalaires infiltrants, Ç triple ngatif È : rcepteurs
Ïstrognes Ç RO- È; progestatif Ç RP- È; HER2- (BRCA1)
20% avec mutation
o
Carcinomes
mdullaires
La prise en charge comporte :
4
Un
examen clinique biannuel, partir de 20 ans,
4
Une
mammographie, associe une chographie et une IRM mammaire, annuelles,
partir de 30 ans?
4
LÕautre
option est une mastectomie bilatrale prophylactique avec reconstruction
Le suivi du risque comporte :
4
Un
examen clinique + cho pelvienne ±
CA125 annuel, partir de 35 ans,
4
Une
annexectomie bilatrale prophylactique 40 ans (BRCA1) ou 50 ans (BRCA2).
Plusieurs tudes ont montr lÕintrt dÕune
chimiothrapie par les modulateurs des rcepteurs aux Ïstrognes, comme :
4
Le
tamoxifne, ou le raloxifne?
4
Les
inhibiteurs de lÕaromatase : anastrozole ? Ltrozole ?
DÕautres syndromes avec mutations, beaucoup
plus rares sont associs aux cancers du sein. Il sÕagit, essentiellement,
4
Le
syndrome de Li-Fraumeni, relevant dÕune mutation du P53,
4
La
maladie de Cowden associe une mutation du PTEN,
4
La
polypose de Peutz-Jeghers avec une mutation STK11/LKM1,
4
Le
syndrome de Klinefelter et son anomalie chromosomique (47, XXY)
Deux formes sont prendre en compte :
4
Les
formes polyposiques : la polypose adnomateuse familiale +++
4
Les
formes non polyposiques : le
syndrome HNPCC ou syndrome de Lynch
Ils sont prsents dans le tableau ci-dessous
qui prend en compte les formes polyposiques et non polyposiques.
Syndrome |
incidence |
Proportion des CCR (%) |
incidence cumule CCR (%) |
Formes non polyposiques Syndrome HNPCC |
|
5 |
80H; 50F |
Formes polyposiques P. adnomateuses |
1/10 000 |
1 |
100 |
P. hamartomateuses ¥ Polypose juvnile ¥ Syndrome de Peutz-Jeghers |
1/100 000 1/100 000 |
< 1 |
40 50 |
CÕest une transmission autosomique dominante
avec un phnotype caractristique :
4
Polypose adnomateuse : mutation
du gne Ç APC È,
4 Polyposes hamartomateuses
o
Polypose
de Peutz-Jeghers : mutation STK11/LKB1,
o
Polypose
juvnile : mutation SMAD4ou BMPRA1,
Les Manifestations digestives consistent en
4
Une
polypose rectocolique +++
4
Des
atteintes digestives extra colorectales, pour comprendre :
o
Une
polypose duodnale
o
Une
polypose fundique glandulokystique
o
Des
adnomes gastriques
Manifestations extra-digestives peuvent
comprendre :
4
Des
tumeurs desmodes,
4
Des
lsions dermatologiques
4
Des
ostomes
4
Des
anomalies dentaires
4
Divers
types tumoraux : carcinomes de la thyrode, du pancras É
Elle comprend
4
Une
polypose digestive IG (jjunum proximal) > Colon > Rectum > Estomac
4
Des
manifestations cutano-muqueuses
4 Une
mutation STK11/LKB1
CÕest un syndrome transmission autosomique
dominante li une mutation MLH1, MSH2, MSH6, PMS2. SÕil
sÕagit dÕun phnotype non caractristique, celui-ci mime un cancer colique ou
rectal sporadique.
Les critres d ÕAmsterdam II (1999)
comprennent une agrgation familiale dÕau moins 3 cas de cancers appartenant au
Ç spectre troit È
4
Prouvs
histologiquement,
4
Lis
deux deux au 1er degr
4
Une
polypose colorectale exclue
4
Touchant
2 gnrations distinctes
4
Diagnostiqu
avant 50 ans dans au moins un cas.
Critres dÕAmsterdam II largis, impliquent au
minimum 2 sujets atteints de cancers appartenant au spectre troit apparents
au 1er degr.
Ils sont prsents dans le tableau ci-dessous.
Localisation |
Incidence cumule 0-70 ans (%) |
Risque relatif |
Cancer colique ou rectal |
30-80 |
|
Cancer utrus (endomtre) |
30-60 |
|
Cancer ovaire |
10-15 |
5-10 |
Cancer gastrique |
10-15 |
5-10 |
Cancer intestin grle |
< 10 |
> 25 |
Cancer uretre |
< 10 (5 ?) |
> 25 |
Cancer voies biliaires |
< 10 (8 ?) |
?? |
En cas de Ç spectre troit È,
le risque relatif associ est suprieur 8 (RR > 8), en cas dÕassociation
du cancer colorectal avec :
4 Un
adnocarcinome de lÕendomtre,
4 Des
carcinomes urothliaux: bassinet & uretre,
4 Un
adnocarcinome de lÕintestin grle,
4
Dans
ce cas la valeur prdictive dÕune mutation germinale Ç MMR È est bonne.
En cas de Ç spectre large È,
le risque relatif associ est compris entre 5 et 8 (5 < RR < 8), en cas
du cancer colorectal avec :
4 Un
adnocarcinome de lÕovaire (ADK endomtriode)
4
Des
carcinomes des voies biliaires (cholangiocarcinome),
4 Un
adnocarcinome de lÕestomac
4
Un
glioblastome (syndrome de Turcot)
4
Un
carcinome sbace (Syndrome de Torre-Muir)
4
Dans
cette situation, la valeur prdictive pour mutation germinale Ç MMR È
intermdiaire
Il existe un consensus pour suggrer la
recherche de mutations Ç MMR È dans les cas suivants
4
Deux
cas ou plus de cancers colorectaux (ou de lÕendomtre, de lÕintestin grle, ou
de lÕurothlium) dans une mme branche parentale, chez des sujets apparents au
1er degr (ou chez un mme individu) avec 1 diagnostic < 50 ans
4
En
cas de cancer colorectal diagnostiqu un ge < 40 ans
Dans dÕautres situations, moins vocatrices,
une slection des candidats une tude germinale partir de lÕtude du
phnotype tumoral, sera propose.
Le suivi du risque colorectal implique une
coloscopie avec chromoendoscopie tous les 2 ans partir de 20-25 ans.
Le suivi du risque endomtrial et/ou ovarien
sera effectu grce un examen annuel clinique et une cho endovaginale,
partir de 35 ans. Ce bilan de base pourra tre associ un prlvement
endomtrial la pipelle, une hystroscopie ou une hystrosonographie.
Des tudes ont montr un effet protecteur
4
De
lÕaspirine
4
Des
AINS et des inhibiteurs slectifs de COX2 (Clebrexª)
4
Probablement
des statines
Dterminer le gnotype des individus risque
issus dÕune famille avec mutation identifie
Consultation de gntique oncologique dans un
centre agr
Obtention dÕun consentement crit (parents si
mineurs)
Possibilit de mise en place dÕune assistance
psychologique
Elle consiste analyser un fragment du patrimoine
gntique du consultant via une simple prise de sang (tude des lymphocytes) ou
un simple frottis jugal (tude des cellules jugales).
Dans certains cas un prlvement pourra tre
demand dÕautres membres de la famille.
Dans tout les cas, il faut faire signer le
consentement clair et il faut savoir que cÕest une procdure souvent longue.
CÕest une expression altre de nombreux gnes aboutissant la slection progressive de cellules avec phnotype tumoral. Il sÕagit dÕÕaltrations somatiques, le plus souvent, ou dÕaltration constitutionnelle dans les rares cas de prdisposition hrditaire au cancer.
Ils rgulent la prolifration, la diffrenciation et de la snescence cellulaire. Ils rgulent, aussi, lÕapoptose. Enfin, ils contrlent le maintien de lÕintgrit du gnome grce des mcanismes de rparation de lÕADN, de surveillance du bon droulement de la sgrgation des chromosomes au cours de la mitose.
Ils sont activateurs de la tumeur et leur mcanisme est dominant
Les tudes cytogntique montrent alors des rarrangements chromosomiques. Le proto-oncogne assure la (transmission dÕun signal de prolifration cellulaire. LÕoncogne acclre la division cellulaire). Une mutation activatrice est suffisante pour stimuler la prolifration cellulaire. CÕest une action Ç dominante È
Ils inactivent la tumeur et leur mcanisme est rcessif.
Ils ont un rle dans les mcanismes de rparation de lÕADN. Si les deux copies sont dfaillantes, on observe une accumulation de mutations dans dÕautres gnes critiques.
Elles sont prsentes dans toutes les cellules de lÕorganisme et est transmissible la descendance. Elle peut tre hrite ou de novo. Elles caractrisent les syndromes hrditaires.
Elles sont prsentes dans certaines cellules. Elles ne sont ni hrites ni transmissibles.
Deux domaines:
Elle concerne les formes familiales flagrantes. Elle est associe des mutations dltres confrant aux porteurs un risque lev.
Dans ce cas, il sÕagit dÕune susceptibilit, dans un contexte familial faible ou nul. Elle est associe des variants polymorphes confrant aux porteurs un risque modr voire faible.
Annexe
Type de cancer |
Gne(s) impliqu(s) |
Frquence estime* du gne |
Autres cancers associs |
Cancer colorectal hrditaire non polyposique (syndrome de Lynch) |
hMSH2, hMLH1, hPMS1, hPMS2, hMSH6 |
1/500 |
Endomtre, estomac, grle, voies biliaires et urinaires, ovaire |
Polypose colique familiale (Gardner) |
APC |
1/10 000 |
Duodnum |
Maladie de Von Hippel-Lindau (frquence de la maladie : 1/ 13000) |
VHL |
1/40 000 |
Rein, systme nerveux |
Mlanome familial (5 12 % des cas de mlanome) |
MTS1 ? |
1/10 000 |
|
Noplasie Endocrinienne Multiple de type 2a et b (NEM) |
RET |
1/40 000 |
Thyrode, parathyrodes, surrnales |
Nphroblastome |
WT1 |
|
|
Rtinoblastome |
RB1 |
1/40 000 |
Osseux |
Maladie de Recklinghausen (frquence de la maladie : 1/ 2 3000) |
NF1 |
1/3500 |
Systme nerveux, sites multiples |
Cancer du sein familial |
1/500 |
Ovaires (prostate, colon) |
|
Syndrome de Li-Fraumeni |
TP53 |
1/30 000 |
Sein, sarcomes, tumeurs crbrales, hmopathies, corticosurrnalomes** |
Neurofibromatoses de type II |
NF2 |
1/35 000 |
Systme nerveux *lÕestimation peut varier selon les tudes du simple au double pour certains dÕentre eux. |
* historiquement dfini par la runion dÕun cas de sarcome avant 45 ans et de deux cas de cancers avant 45 ans ou un sarcome quel que soit lÕge chez deux apparents dont lÕun au moins est apparent au premier degr au cas index et lÕautre au premier ou au deuxime degr.